28.09.11 | EXPOSITION « LA CITÉ INTERDITE AU LOUVRE - EMPEREURS DE CHINE ET ROIS DE FRANCE » - "Les trésors de la Cité interdite font l’objet d’une grande exposition qui présente une sélection de cent trente oeuvres dans trois espaces distincts du musée. Fruit d’une intense coopération entre la France et la Chine, cette manifestation constitue sans aucun doute un événement majeur des échanges culturels et diplomatiques entre ces deux pays. L’exposition retrace l’évolution de la Cité interdite selon un parcours chronologique construit autour des grands empereurs qui ont dirigé la Chine du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIXe siècle. Les cent trente oeuvres majeures prêtées par la Chine – peintures, vases, coupes, laques, costumes d’apparat, tenues militaires ou calligraphies – sont mises en perspective avec les figures emblématiques de l’histoire impériale chinoise. Dans les salles d’histoire du Louvre, l’exposition montre la succession des souverains chinois et, pour chaque période, les échanges qui ont pu exister entre la France et la Chine. Dans les fossés médiévaux du Louvre, une maquette de la Cité interdite permet de saisir l’ampleur de ce palais surgi ex nihilo de la volonté d’un seul homme, l’empereur Yongle (1403-1424), tandis qu’un montage vidéo évoque en images l’histoire de son architecture. Sont également présentés dans l’aile Richelieu la salle du trône de l’empereur Qianlong (époques Louis XV et Louis XVI) et les chefs-d’oeuvre qu’il a fait exécuter à la peinture sur soie, en particulier les portraits grandeur nature de ses chevaux :: Texte officiel
A L’ORIGINE DE L’EXPO
« Cette manifestation constitue sans aucun doute un événement majeur des échanges culturels et diplomatiques entre ces deux pays... » Comme le signale le texte officiel de présentation très clairement, cette exposition s’inscrit dans un contexte diplomatique qui transforme toujours un peu plus le Louvre en acteur de la politique étrangère de la France. Est-ce bien le rôle d’un musée d’art ? Toujours est-il que ces dernières années, le Louvre n’a peut-être jamais été autant instrumentalisé politiquement que depuis Napoléon et l’on peut décerner sans conteste à son président Henri Loyrette le rang de diplomate. On en a eu, l’année dernière, une démonstration éclatante avec la très belle exposition Sainte Russie inaugurée par les couples Sarkozy et Medvedev. La manifestation aura autant servi les intérêts de la France en Russie que l’image présentable que ce pays entend donner à l’étranger. On pourrait citer aussi l’ouverture prochaine de deux nouveaux départements au Louvre : des arts de l’Islam en 2012 et, comme en écho, des arts de Byzance et des chrétientés d’Orient en 2014. Deux projets éminemment politiques qui introduisent pour la première fois au Louvre un critère religieux dans la classification d’oeuvres d’art qui, jusque là, étaient circonscrites uniquement par des notions de temps et d’espace. Sans oublier bien sûr le futur Louvre Abou Dhabi. Si l’on ne peut qu’applaudir à tout ce qui peut engendrer une meilleure compréhension entre les cultures et les peuples, il ne faut pas être dupe face à des opérations qui se doublent d’enjeux politico-économiques, les masquant comme de beaux paravents.
C’est à l’occasion de la visite d’Etat en France de Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, en novembre 2010, qu’a été annoncée l’exposition La Cité interdite en Chine, en marge de la signature d’une série importante de contrats commerciaux entre les deux pays [1]. Elle est d’ailleurs placée sous le haut patronage des deux présidents français et chinois. Mais en réalité, elle est le résultat d’une première convention signée cinq ans plus tôt, en octobre 2005, entre le Louvre et le musée du Palais impérial, nom officiel de la Cité interdite de Pékin. Outre « un partage d’expériences en matière de politique des publics et de politique éditoriale », cet accord prévoyait la réalisation d’une exposition française qui se sera tenue au printemps 2008 à Pékin : Napoléon et le musée du Louvre, attirant, selon le site french.news.cn 125 000 visiteurs [2]. En retour, le Louvre s’engageait à accueillir une exposition chinoise en 2011. Nous y voilà. Entre temps, le musée français avait fait tourner une version de sa galerie tactile (à destination des aveugles mais pas seulement) dans plusieurs musées chinois et taïwanais, comme il l’avait fait déjà dans d’autres parties du monde [3]. En 2010, lors de la visite officielle de Hu Jintao, les deux institutions culturelles renouvelèrent, par une convention, leur coopération pour cinq ans, jusqu’en 2015, avec, à la clef, de nouvelles expositions croisées et des actions de protection de vestiges et monuments historiques en Chine. A cette occasion, Li Ji, le vice-directeur du musée chinois, se disant intéressé pour réfléchir avec le Louvre à la question de « l’évolution d’un musée classique en pleine mutation mondiale », déclara : « Nous accueillons chaque année 11 millions de visiteurs, et le Louvre 8 millions [4]. Notre objectif commun consiste à trouver un point d’équilibre entre une capacité d’accueil limitée et la sécurité de nos collections » [5]. En effet, vaste question.
Pour les autorités chinoises, l’exposition La Cité interdite au Louvre revêt un caractère d’importance, jusqu’à être désignée par le site officiel www.china.org.cn de « première exposition chinoise de haut niveau à l’étranger ». Pour le Louvre, cette exposition est un clin d’oeil en direction de ses visiteurs venus de Chine qui fait aujourd’hui partie des dix pays les plus représentés dans le musée, avec environ 200 000 visiteurs par an [6]. Ce n’est que depuis 2003 que le tourisme de masse s’est développé de la Chine vers la France, suite à l’accord signé le 30 octobre entre le gouvernement chinois et l’Union Européenne, faisant de notre pays une « destination touristique autorisée », avec pour effet de simplifier les procédures de visa pour les chinois voyageant en groupe. Depuis, le Louvre met à disposition de ce public des plans d’information traduit grâce à un mécénat renouvelé avec l’Ambassade de Chine, travaille en amont avec les professionnels du tourisme en Asie et propose des sessions d’apprentissage du chinois à son personnel. En 2008, le livre à succès Pèlerinage au Louvre de l’Académicien François Cheng a été édité en Chine tandis que des guides en chinois sont proposés à la librairie du musée. Enfin, en mars 2009, a été mis en ligne une version chinoise du site Internet du Louvre qui, outre le français, est seulement disponible en anglais et en japonais. Le Louvre n’en est pas à sa première évocation de l’art chinois. En 2009, ont été proposées l’exposition classique Les batailles de l’empereur de Chine – La gloire de Qianlong célébrée par Louis XV, une commande royale d’estampes et celle contemporaine Les Funérailles de Monna Lisa par l’artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.
La dimension politico-économique de ce type de manifestation est flagrante quand on consulte la liste de ses sponsors, nommés officiellement mécènes bien que la dimension philanthropique s’efface derrière la diplomatie d’affaires. On se souvient de l’exposition Sainte Russie « mécénée » par Total, GDF Suez et Gazprom. Pour La Cité interdite au Louvre, on trouve deux grandes entreprises françaises, Schneider Electric et Louis Vuitton (LVMH), sociétés déjà bien implantées en Chine aux perspectives de croissance encore immenses pour elles. Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, a reçu, dans l’une de ses usines françaises, le président Hu Jintao lors de sa visite d’Etat, ce qui est tout à fait exceptionnel, et son équipe dirigeante vient de déménager pour s’installer à Hong Kong, ce qui est une grande première dans l’industrie française. Louis Vuitton qui possède déjà une trentaine de boutiques de luxe en Chine vient d’organiser une exposition à sa propre gloire au musée national de Pékin, temple de la propagande artistique du régime (+ d’infos dans la rubrique Mécènes). Ce sont les présidents de ces deux entreprises qui signent les premiers avant-propos dans le catalogue de l’exposition.
S’il n’y a pas aucune raison de cracher sur le développement et la bonne santé de nos entreprises à l’étranger, en revanche, on peut s’interroger quand de telles opérations politico-culturelles se font sans un mot pour la défense des droits humains dans des pays qui, souvent comme par hasard, les bafouent allègrement. Et après tout, si une exposition vient servir des intérêts économiques, il n’y a aucune raison que, dans le même temps, associations et citoyens ne s’en servent pas pour faire avancer une cause universelle, symbole (autrefois) de la France. Or, si la Chine constitue une civilisation remarquable culturellement, sur le sujet des droits de l’Homme il y a plus qu’un malaise. En admirant les chefs-d’oeuvre de la Cité interdite au Louvre, pourra-t-on oublier la récente Révolution du Jasmin étouffée en Chine avec ces arrestations de cybercitoyens et les pressions exercées contre le moteur de recherche Google pour brider la liberté d’information ? Pourra-ton oublier le sort de l’écrivain Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010, condamné à 11 ans de prison pour « subversion » et celui de l’artiste contestataire Ai Weiwei détenu au secret pendant plusieurs mois, ainsi que ses associés Wen Tao, Hu Mingfen et Liu Zhenggang, avant d’être libéré sous caution avec interdiction de s’exprimer librement ? Pourra-t-on oublier toutes les victimes d’un régime dictatorial : avocats spécialisés dans la défense des droits humains, membres de groupes religieux interdits, contestataires tibétains et ouïghours, victimes d’expulsions forcées, militants écologistes... ? Pourra-t-on oublier enfin que la République populaire de Chine détient le triste record mondial d’exécutions, dans des conditions particulièrement barbares ? Sur tous ces sujets, nous vous renvoyons vers les communiqués d’Amnesty International et vers le chapitre consacré à la Chine de son rapport 2011. Bonne visite.
TARIFS
10 € avec le billet d’entrée du musée
Gratuit : moins de 18 ans, 18-25 ans résidents dans l’Espace économique européen, enseignants (Pass Éducation), personnes handicapées, demandeurs d’emplois, bénéficiaires des minima sociaux, artistes... Voir toutes les gratuités ici
DATES & HORAIRES
du 29 septembre 2011 au 09 janvier 2012
Fermé le mardi
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 17h45, jusqu’à 21h45 le mercredi et le vendredi
UNE EXPO EN TROIS LIEUX
Exposition à plusieurs endroits du musée du Louvre, ce qui oblige à un petit jeu de piste. Au préalable, si vous ne connaissez pas bien les lieux, se munir d’un plan du musée, à retirer au comptoir d’information sous la pyramide. Les espaces sont appréciables indépendamment quoique chronologiques :
1 - Aile Sully, salles d’Histoire du Louvre : Empereurs de Chine et rois de France (première salle, le seul endroit où il y a une file d’attente du au fait que sa capacité d’accueil est de 76 personnes / deuxième salle en face, sans file d’attente)
2 - Aile Sully, salle de la Maquette et fossés du Louvre médiéval : Le Palais des Empereurs, maquette de la Cité interdite
3 - Aile Richelieu, hall d’exposition : L’Empereur Qianlong (1711-1799), et les arts de la Cour
ORGANISATEURS
Musée du Louvre
Musée du Palais impérial (Palace Museum), Cité interdite, Pékin, Chine
avec le concours scientifique du musée national des Arts asiatique Guimet (Paris).
COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION
Jean-Paul Desroches, conservateur général au musée Guimet
Isabelle Leroy-Jay Lemaistre, conservateur en chef au département
des Sculptures du musée du Louvre
Guillaume Fonkenell, conservateur au département des Sculptures
du musée du Louvre
LV Chenglong, directeur adjoint du département des Antiquités du
musée du Palais impérial, Cité interdite (Pékin)
MÉCÈNES
Mécène principal : Schneider Electric, l’un des spécialiste mondial de la gestion de l’énergie. Groupe présidé depuis 2006 par Jean-Pascal Tricoire par ailleurs président du comité France-Chine du Medef. Présent en Chine depuis 1979, Schneider Electric a été la première entreprise du secteur électrique, en 1995, à obtenir le droit d’y créer une holding et la deuxième entreprise autorisée à y distribuer ses produits. Bien implantée, elle y possède aujourd’hui 77 bureaux de représentation, 22 usines, 6 centres de logistique, un institut de formation, deux centres de recherche et de développement, un laboratoire, 500 distributeurs... Selon le Who’s Who, « c’est en Asie que le groupe réalise 26 % de son chiffre d’affaires et d’où il tire la moitié de sa croissance ». Parallèlement, l’entreprise est engagée en Chine dans la protection de l’environnement et dans le soutien à l’éducation. Lors de sa visite officielle en France de 2010, le président chinois Hu Jintao s’est rendu, près de Nice, dans un centre de production de Schneider Electric. Récemment, Jean-Pascal Tricoire et deux autres membres de la direction générale ont décidé de déménager à Hong Kong pour diriger le groupe depuis cette région du monde, ce qui est une première pour une entreprise du CAC 40. De quoi surprendre les observateurs.
Soutien de Louis Vuitton (LVMH). La Chine est en passe de devenir le premier marché pour les produits de luxe au monde. Vuitton y compte déjà une trentaine de magasins et fêtera en 2012 son 20e anniversaire de présence. La marque a organisé cette année une exposition à sa propre gloire au Musée national de Chine à Pékin, voué à l’art officiel et à la propagande du régime (comme elle l’avait fait à Paris, au musée Carnavalet, en 2010). L’exposition a été critiqué par certains chinois comme n’étant qu’une opération commerciale.
Généreux concours de Haier, Gide Loyrette Nouel et Air China (mise à disposition de billets d’avion)
Fosun Group pour le catalogue
BUDGET
1,8 million d’euros, dont 1,2 million financés par des entreprises françaises (voir ci-dessus) et le reste par des firmes chinoises, selon Christophe Monin, chef du service mécénat et des ressources propres au musée du Louvre (LES ÉCHOS | 28.09.11)
PARTENAIRES MÉDIA
France Info
Le Figaro
Metro
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Présentation de l’exposition à l’auditorium du Louvre par Jean-Paul Desroches, Isabelle Jay-Lemaistre et Guillaume Fonkenell, mercredi 12 octobre 2011, 12h30, TP 6€ TR 5€, Solidarité & jeune 3€
Nocturnes avec animation dans le musée (musique, théâtre et arts martiaux) : vendredi 18 novembre, 25 novembre et 2 décembre 2011 de 19h à 21h30 (à confirmer)
CATALOGUE & LIVRES
Catalogue de l’exposition : La Cité interdite au Louvre, Musée du Louvre / éd. Somogy, édition en français et en chinois, 45€
VISITES CONFÉRENCE
TP 9€, TR 6€, Solidarité & jeune 4€ (entrée au musée non incluse)
Renseignements : 01 40 20 52 63
La Cité interdite, 14h, durée 1h30 :
octobre 2011 : 13, 14, 15, 20, 21, 27, 28, 29
novembre 2011 : 3, 4, 10, 12, 17, 18, 24, 25, 26
décembre 2011 : 1er, 2, 8, 9, 10, 15, 16, 22, 23, 29, 30
janvier 2012 : 5
La Cité interdite - Les collections impériales, 19h, durée 1h30 :
octobre 2011 : 19, 26
novembre 2011 : 2, 16, 23, 30
décembre 2011 : 14, 21, 28
La Cité interdite - L’architecture du palais, 19h, durée 1h30 :
octobre 2011 : 12, 19, 26
novembre 2011 : 9, 16, 23
décembre 2011 : 3, 7, 17, 21
janvier 2012 : 4
CINÉMA
Salle audiovisuelle, gratuit, les samedis de septembre et d’octobre de 10h à 17h :
Hubert Vos et l’Impératrice par Micaela van Rijckevorsel (2009)
L’Ame du dragon par Serge Tignères (2002)
Auditorium :
Opéra filmé Le Pavillon aux Pivoines en deux parties de 180mn chacune, samedi 1er (épisodes 1-3 : 10h, 15h, 20h) et dimanche 2 octobre (épisodes 4-6 : 10h, 15h, 19h), TP 8€ TR 6,50€
Projection de films historiques sur la Chine impériale, TP 6€ TR 5€ : L’Eunuque impérial par Tian Zhuangzhuang (1991), samedi 8 octobre, 15h ; La Cité interdite par Zhang Yimou (2007), dimanche 9 octobre, 15h ; L’Empereur et l’Assassin par Chen Kaige (1999), dimanche 16 octobre, 15h
ENFANTS / FAMILLE
Parcours-Jeu :
Dépliant disponible gratuitement au comptoir d’accueil
Week-end Familles, gratuit :
Activités créatives et festives + contes et ateliers les 29 et 30 octobre
Film / Salle audiovisuelle
Gratuit, les dimanches de septembre et d’octobre de 10h à 17h :
Impression de montagne et d’eau : 5 courts-métrages d’animation par les studios d’art de Shangaï
Films / Auditorium
TP 6€, TR 5€, Solidarité & jeune 3€ :
Le Cerf-volant du bout du monde par Roger Pigaut et Wang Kia-Yi (1958), lundi 24 octobre 2011, 15h, à partir de 6 ans,
Deux films en « lavis animés » par les studios d’art de Shangaï, jeudi 27 octobre 2011, 15h, à partir de 3 ans
AU-DELÀ DE DE L’EXPOSITION
Exposition Singes et dragons. La Chine et le Japon à Chantilly au XVIIIème siècle
Musée Condé du domaine de Chantilly
14.09.11 - 01.01.12
Exposition Artistes Chinois à Paris : une rencontre entre Orient et Occident
Musée Cernuschi et dans le parc Monceau, à Paris
09.09 - 31.12.11
L’exposition du Louvre n’est pas sans rappeler « Kangxi Empereur de Chine (1662-1722) - La Cité Interdite à Versailles », exposition qui s’est tenue au Château de Versailles en 2004
RENSEIGNEMENTS
Tél. 01 40 20 53 17
Site web du Louvre : www.louvre.fr
ACCÈS
par la pyramide et la galerie du Carrousel de 9h à 22h (directement du métro ou depuis l’esplanade des Tuileries)
par le passage Richelieu de 9h à 18h (accès réservé aux visiteurs munis de billet ou de cartes d’abonnement et aux groupes)
par la porte des Lions de 9h à 17h30 sauf le vendredi
accès handicapés : par la pyramide, par le 99 rue de Rivoli ou par la porte des Lions
Métro : station Palais-Royal/musée du Louvre
Bus : bus n° 21,24,27,39,48,68,69,72,81,95
Voiture : parking souterrain « Carrousel du Louvre » accessible au 1 avenue du général Lemonier (tunnel sous la terrasse des Tuileries), ouvert tous les jours de 7h00 à 23h00, 2,90€ l’heure, Label tourisme & handicap
Si vous constatez des erreurs dues à des changements dont nous n’aurions pas eu connaissance, veuillez nous en excuser et nous en informer. Merci
[1] Il y a quelques jours, le 24 septembre 2011, Nicolas Sarkozy a reçu Dai Bingguo, conseiller d’Etat chinois en charge de la politique étrangère. Le communiqué de l’ambassade de Chine note : « Les échanges commerciaux bilatéraux se multiplient tandis que les échanges dans le domaine culturel ne cessent de s’amplifier ».
[2] Rapport d’activité 2009 Musée du Louvre.
[3] En 2009 et 2010. A Taiwan (musée national d’histoire de Taipei, musée des Beaux-Arts de Kaohsiung), en Chine (Millenium Museum de Pékin, Musée de Fujian à Fuzhou, musée de Hubei à Wuhan, World Financial Center de Pékin, Hong-Kong Museum of Art).
[4] Pour info, le tarif du musée du Palais impérial est à 60 yuan (un peu moins de 7€) d’avril à octobre, et de 40 yuan (4,50€) de novembre à mars pour 10€ toute l’année pour le Louvre.
[5] « Chine : prochaine exposition des trésors de la Cité interdite au Louvre », french.news. cn | 11.11.10.
[6] Publics chinois au Louvre (y compris Hong-Kong, non compris Taiwan) : 213 000 en 2004, 212 000 en 2005, 256 000 en 2006, 203 000 en 2007, 220 000 en 2008, 157 000 en 2009. Cette brutale chute de fréquentation de visiteurs chinois en 2009 est peut-être du au refroidissement des relations entre la Chine et la France suite à l’accueil perturbé de la flamme olympique à Paris puis à la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le dalaï-lama.